La FCPE et les associations appellent au rassemblement devant l’école primaire Gilbert Dru dans le 7ème arrondissement tous les lundis à 17h pour une élève scolarisée dans l’établissement. Sa famille, déboutée du droit d’asile, risque de se retrouver sans solution d’hébergement.
Lundi 7 juin, le LBB était présent au square devant l’école primaire Gilbert Dru, près de Guillotière. En compagnie de Jamais sans Toit, les associations de parent d’élèves comme la FCPE ou Solidru, ont appelées au rassemblement pour soutenir une élève et sa famille déboutés du droit d’asile. Après cette décision de l’administration, la famille va perdre son logement en CADA, centre d’hébergement d’urgence. Le deuxième enfant de la famille, qui vient d’avoir trois ans, ne fait plus partie du dispositif de protection de l’enfance de la Métropole. Celle-ci est effective pour les enfants en dessous de cet âge.
Allan Maria, directeur de l’établissement, se dit « inquiet de la situation ». L’administration de l’établissement a rapporté, via le service médico-social, à la Métropole la situation afin qu’une solution soit proposée.
Pour Cyril Perdrau, en tant que parent d’élèves membre de la FCPE, « on ne peut pas accepter que des élèves soient en situation de précarité, notamment dans le logement, et soient privés de leur droit de suivre leur scolarité dans des conditions dignes ». Pour lui, « des logements, dans une métropole comme Lyon, il y en a ». Il espère qu’à terme des rassemblements, une solution sera trouvé pour la famille par les services publics.
D’après l’association Jamais sans Toit, les familles qui se retrouvent sans solution de logement suite à une demande d’asile débouté est une situation récurrente. Allan Maria, en tant que membre jamais sans Toit, rappelle que le ministre du Logement a déclaré « pérenniser » les places en hébergement d’urgence créées depuis un an « jusqu’à la fin du mois de mars 2022 ». Bien que cela puisse être bénéfique pour les élèves qui se trouvent dans cette situation, « ceux qui ne sont pas rentrés dans le dispositif, ou les situations nouvelles comme celle [de l’école], vont être obligé d’attendre les mesures du plan hivernal qui aura lieu la fin octobre. »
Lucas Sadowski